La province du Sankuru, située au cœur de la République démocratique du Congo, est désormais officiellement dotée d’une structure de défense des droits de l’homme, en l’occurrence, l’Inspection nationale des droits de l’homme (INDH).
C’est depuis le samedi 22 mars qu’a eu lieu l’installation, à la place de la Liberté, au chef-lieu de la province, de la coordination provinciale de l’INDH, au cours d’une cérémonie présidée par le maire de la ville, Louis Manga Lupantshia qu’entourait la notabilité locale.
A cette occasion, le coordonnateur national Julva Kimenkinda Kiza, celui-là même qui avait créé l’INDH le 15 juin 2022 à Kinshasa, a expliqué la mission de cette grande corporation la dépeignant comme « une Organisation à but non lucratif de droit congolais qui milite pour la promotion, la défense et la protection des droits de l’homme ».
Il a en outre expliqué dix jours à Lusambo pour former les cadres de la première promotion de l’INDH avant leur installation.
Pour sa part, l’autorité urbaine Louis Manga Lupantshia a encouragé les efforts menés par le coordonnateur national Julva Kimenkinda surtout pour le sacrifice étant donné que la province du Sankuru est butée à des difficultés notamment celles liées aux déplacements au regard du délabrement des infrastructures routières.
Il a, par la suite, prodigué des sages conseils aux activistes des droits de l’homme qu’il a appelé au professionnalisme et surtout au respect des textes légaux régissant ce domaine.
La cérémonie s’est clôturée la remise des brevêts ainsi que le port des insignes par les activistes formés et installés afin de marquer leur visibilité sur le terrain
Placide Katambue Eben Ezer
Correspondant à Lusambo