C’est du jamais vu dans la mémoire des habitants du territoire de Katako Kombe dans la province du Sankuru.
Un cyclone d’une rare violence s’était abattu sur cette cité le 05 mars dernier, au point d’amener certains habitants à se demander si ce n’était pas un châtiment de Dieu pour on ne sait quelle faute.
Aujourd’hui, grâce au précieux concours du président de la Société civile – Forces vives de Katako Kombe, Jean Pierre Ohidi Lomema, Sankuru Médias est en mesure d’établir un premier bilan exhaustif de cette catastrophe naturelle qui, fort heureusement n’a pas entrainé de perte en vie humaine, hormis quelques blessés légers.
Avant de visiter le chef-lieu du territoire de Katako Kombe le 05 mars 2025, cet ouragan, avait, deux semaines plus tôt, frappé de plein fouet trois villages (Awo’nda Omelowo Tongo et Omelowo Shinga) situés à quelques cinquante kilomètres de la ville.
Tout avait été emporté par le cyclone dans ces trois villages aujourd’hui désertés, même par les animaux domestiques.
103 édifices touchés
Sur place au chef-lieu du territoire, le bilan établi par livré par Jean Pierre Ohidi Lomema qui avait visité tous les sites touchés s’élève à 103 édifices touchés et détruits partiellement ou totalement par le cyclone.
Au nombre de ces édifices qui ont connu des dégâts matériels figurent : 53 maisons d’habitation, 19 boutiques au Marché central, 10 Églises, 5 bâtiments administratifs, 13 Ecoles avec 22 bâtiments totalement détruits.
Enfin, deux structures sanitaires ont été touchés, à savoir Omeka 2 et CS Kaso’ngo.
Nombre d’édifices touchés étaient en tôles, a-t-on précisé, ajoutant que l’ouragan avait dans la plupart des cas emporté non seulement les tôles mais également les planches qui le soutenaient.
Face à cette catastrophe d’une ampleur jamais connue auparavant, les sinistrés tendent les mains non seulement vers les décideurs nationaux et provinciaux mais aussi vers tous les organismes d’aide ainsi que les personnes de bonne volonté et, pourquoi pas, vers les millions des membres de la diaspora du Sankuru à travers le pays et à l’étranger.
C’est le moment de faire vibrer la fibre de la solidarité.
Rudolph Wembonyama E. Kasongo (Correspondant à Katako Kombe)